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ECOUTE 6 : Jacques Offenbach "La vie parisienne" - Rondeau du brésilien

Publication :

« Rondeau du Brésilien  » extrait de La Vie parisienne
Jacques Offenbach
XIXe siècle
• Romantisme et post-romantisme
• Opéra
• France
• 1866

L’œuvre :
L’opéra bouffe "La Vie parisienne" (d’Henri Meilhac et de Ludovic Halévy) est écrit et créé en 1866 deux ans après La Belle Hélène. .
Elle fut représentée pour la première fois au théâtre du Palais-Royal et compte parmi les opéras les plus représentés d’Offenbach.
Il connut un tel succès qu’il fut joué dans le monde entier et traduit en plusieurs langues.
L’opéra bouffe a les mêmes caractéristiques qu’un opéra comique (ouverture – dialogues parlés – airs, ensembles, chœurs). Le sujet doit être gai et satirique. Les mélodies sont faciles à retenir. L’esprit de cette œuvre est, comme les autres, marqué par la société bourgeoise du Second Empire.
La Vie parisienne met en scène des personnages contemporains de l’époque et dresse une photographie réaliste, grinçante et forcément caricaturale du Paris de 1866.
Le « Rondeau du Brésilien  » fut remarqué car la mélodie est facile, naturelle et ses notes restent dans la tête. Il est chanté par un ténor à la fin de l’acte I et commence par ces quelques vers :
« Je suis Brésilien, j’ai de l’or
Et j’arrive de Rio de Janeiro
Plus riche aujourd’hui que naguère
Paris, je te reviens encore !  »

Le texte est un éloge à Paris où l’on dépense son argent sans compter et d’où l’on repart ruiné. C’est aussi une ode aux femmes faciles, danseuses dans les cabarets, belles courtisanes très nombreuses à l’époque dans le Paris de la nuit.

La formation instrumentale : ténor soliste et orchestre

Auteur / compositeur / interprète :
Le compositeur : Jacques Offenbach (1819-1880)
Compositeur et violoncelliste français, son nom est lié à l’opéra bouffe dont il est le créateur.
Dans un petit théâtre, sur les Champs-Élysées : les Bouffes-Parisiens, il crée des pièces qui ne doivent compter qu’un acte et quatre personnages au maximum, mais Offenbach s’émancipe rapidement de cette contrainte et reçoit des commandes d’autres établissements.
Les succès s’enchaînent : Croquefer (1857), Orphée aux Enfers (1858) puis La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-Duchesse de Gerolstein et La Périchole (1868).

Des pistes pédagogiques :
Nous avons pu, à partir de plusieurs écoutes, découvrir :

 l’intensité : par l’alternance chœur et voix seule
 la densité : qui permet au compositeur de créer des ambiances différentes (crescendo progressif qui rend vivante l’histoire racontée)
 le parler-rythmer : (l’intonation, l’accentuation, l’articulation, le rythme, le débit ou encore les pauses).
Cela permet à l’élève une meilleure appropriation de la difficulté du chant.

En plus de la musique, il allie les arts de la danse, des mots et de la mise en scène.

Travailler sur un style : l’opérette ou opéra bouffe.
D’autres compositeurs ont fait les grandes heures de l’opérette :
Pensons à  :
o Francis Lopez : La Belle de Cadix (1945).
• Natalie Dessay, chanteuse lyrique, soprane exceptionnelle.

QUELQUES PAROLES : Un exercice pas simple : essayer de chanter au rythme pour « éprouver « la difficulté (souffle, débit, articulation…)

Je suis Brésilien, j’ai de l’or,

Et j’arrive de Rio-Janeiro

Plus riche aujourd’hui que naguère,

Paris, je te reviens encore !

Deux fois je suis venu déjà ,

J’avais de l’or dans ma valise,

Des diamants à ma chemise,

Combien a duré tout cela ?

Le temps d’avoir deux cents amis

Et d’aimer quatre ou cinq maîtresses,

Six mois de galantes ivresses,

Et plus rien ! Ô Paris ! Paris !

En six mois tu m’as tout raflé,

Et puis, vers ma jeune Amérique,

Tu m’as, pauvre et mélancolique,

Délicatement remballé !

Mais je brûlais de revenir,

Et là -bas, sous mon ciel sauvage,

Je me répétais avec rage :

Une autre fortune ou mourir !

Je ne suis pas mort, j’ai gagné

Tant bien que mal des sommes folles,

Et je viens pour que tu me voles

Tout ce que là -bas j’ai volé ! x3

A VOUS MAINTENANT.....

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