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ECOUTE 5 : Gymnopédie n°1

Publication :

Gymnopédie n°1
Erik Satie XIXe siècle Moderne et néoclassique
Instrument soliste France 1888

Extrait :
La Gymnopédie n° 1 est la première pièce des Trois Gymnopédies écrites en 1888, lorsque Satie vivait à Montmartre. Toute la série est inspirée des danses de l’Antiquité grecque, d’où le nom Gymnopédie qui signifie « danse des enfants nus  » à Sparte.

Cette pièce pour piano est courte : 3 minutes, jouées sur un tempo très lent, une sorte de valse lente, mélancolique. Elle ne correspond à aucune forme classique, elle est libre.
Satie indique à l’interprète : « Lent et douloureux.  » Un rythme immuable sous-tend l’oeuvre ; la mélodie se place au-dessus – tranquille –, se déroule « délivrée de la marche du temps  », avec des phrases dont les notes s’égrainent avec la même régularité. Les harmonies sont innovantes, sur une musique assez minimaliste.

Formation instrumentale :
Piano seul

Auteur / compositeur / interprète :
Le compositeur : Après avoir passé son enfance en Normandie à Honfleur où il naît, Erik Satie s’installe à Paris, puis en région parisienne à Arcueil. Ses premiers rapports avec la musique sont chaotiques, il entre au conservatoire, en est renvoyé, puis admis de nouveau. Après une tentative dans l’armée, Erik Satie revient vers la musique et la composition en 1887 en écrivant des pièces pour piano aux titres excentriques et ironiques :
Préludes flasques (pour un chien) ou Sonatine bureaucratique. Satie s’oppose au monde musical dit « sérieux  » dans la forme, mais également dans l’esthétique.
Il inspire Debussy, ainsi que la plupart des compositeurs français des années 1900 à 1920.

Satie, personnage excentrique, rencontre tout au long de sa vie d’autres artistes avec lesquels il réfléchit, travaille, coopère. Il écrit de nombreuses pièces pour piano, mais également de la musique de scène, pour des ballets notamment.
En 1888, il compose les trois Gymnopédies et rencontre des poètes comme Verlaine, Mallarmé et Patrice Contamine avec lequel il réalisera un ballet Uspud.

Erik Satie meurt le 1er juillet 1925 dans le plus grand dénuement.

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